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Au coeur de Tokyo, se trouve la prestigieuse université, Todai, une des plus grandes fiertés du Japon. Les étudiants les plus doués viennent y étudier, venant parfois des quatre coins du monde, afin de s'assurer un avenir brillant.Mais en 2017, à la surprise du pays, ce trésor national éducatif fut racheté par un mastodonte de la finance du nom de Sakamoto Yuichi. Todai est donc devenue au regret de tous, une université privée. Au fil des trois dernières années, on a pu voir plusieurs changement, devenu plus élitiste et couteuse, Todai accueil maintenant principalement des élèves venant de familles aisées, il est devenu rare de voir des boursiers parcourir les couloirs de l'école.→ Connaître la suite

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 (aoi) the party started

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MessageSujet: (aoi) the party started   (aoi) the party started EmptyLun 25 Jan - 14:20

THE PARTY STARTED // ootd
janvier 2021

Les bras s'étirent, lentement, au-dessus de sa tête, ramenant son dos à une posture plus droite. Plus élégante. Pourtant, il bâille, Ikkô, mais il sait que la nuit ne fait que commencer. A quoi bon s'acharner encore sur ce travail qu'il doit rendre le lendemain ? A quoi bon, tout ça, quand les devoirs qui lui incombent depuis cette dernière année lui font courber un peu plus fort le dos ? Il abandonne un soupir en glissant une main dans sa poche, saisissant son portable pour répondre à quelques messages. Oui, il arrive.
Ikkô enfonce son bonnet sur sa tête avant de déclarer à son camarade de chambre de ne pas l'attendre ce soir. Ses affaires fourrées dans sa veste, il claque la porte pour descendre les escaliers le menant à l'extérieur des dortoirs et ses poumons prennent une large inspiration. Les études, c'est bien, mais appartenir à la nuit, c'est quand même plus excitant. Alors, les pupilles grandes ouvertes sur l'avenir qui s'étend devant lui, Ikkô se dirige vers le quartier d'Akihabara, toutes lumières dehors.

Et tandis que la musique résonne dans tout son être, qu'il se laisse enivrer par les différentes silhouettes, les différentes odeurs, ses pas l'amènent près du comptoir en bois, commandant un cocktail pour débuter les festivités. Certains de ses amis le rejoignent, épaules contre épaules, sourires contre sourires. Est-ce qu'on peut demander autre chose que de tels instants à des enfants tout juste sortis de l'adolescence ? Et il rit, Ikkô, la gorge déployée, les ailes ouvertes. Il sait qu'il finira, un jour, par s'envoler pour de bon.

Alors on va danser faire semblant d'être heureux,
Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux,
Puisqu'on est jeune et con.


Le temps s'étend durant une heure, ou deux. Balance entre l'alcool, la cigarette et ce qui sert de piste de danse, Ikkô finit par s'installer à la table, discutant avec des amis. Ses prunelles s'évadent vers le bar et ses sourcils se froncent. Quelques secondes, il se perd sur la scène qui se déroule à plusieurs mètres de là, et il se lève, Ikkô, bien décidé à ne pas laisser encore une agression se passer. « Elle est avec moi. » Il s'interpose entre cet homme d'affaires et cette jeune femme, posant sa main sur le bras de l'inconnu pour qu'il évite de toucher la demoiselle. Loin d'être un justicier pourtant, Ikkô déteste les personnes dans ce genre. « Est-ce que ça va ? » Paroles adressées à la fille, regard tourné vers elle.

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MessageSujet: Re: (aoi) the party started   (aoi) the party started EmptyMar 26 Jan - 19:08


The Party Started


Citation :
J'ai gratté les cordes et le fond,
Creusé mon sujet et ma tombe.
À grands coups d'épée dans la flotte,
Les yeux se ferment dans l'hécatombe.
Comme une Joconde dans la forêt,
Créer sa rage dans les décombres.
Crier dans le vide n'a pas d'effet,
Pas de miracles dans les ombres.

L'avantage quand on vit seule, c'est qu'il n'y a personne pour nous empêcher de faire ce qu'on veut.
Le désavantage quand on vit seule, c'est qu'il n'y a personne pour nous empêcher de faire ce qu'on veut.
Même si c'est une erreur, même si c'est une connerie.

Soir de repos, pas envie de me reposer. Je veux dire, pourquoi rester enfermée quand on a été invitée à une soirée ? Il y aura de la bouffe et de l'alcool. Il y aura de la musique et des inconnus. Quelques choses sur lesquelles je ne peux pas franchement cracher, parce que j'ai appris l'amour du monde de la nuit, que j'ai connu les fêtes et que je les apprécie. Quand je sors de chez moi je ne suis pas tirée à quatre épingles, parce que je vais pas bosser, que je veux m'amuser et pas forcément ressembler à une gravure de mode. C'est le look de la détente, tout en tentant tout de même de ne pas ressembler à rien du tout non plus. On y va plus dans la mesure. Jean serré, petit top, pas de talons et maquillage léger. Aujourd'hui je suis moi et pas Chiemi, et je saurais pas trop dire l'effet que ça me fait. Tous les soirs je suis Chiemi en général, mais pas celui là. Pour cette fois, on peut la laisser au placard.

Je débarque sur les lieux de festivité et je me prends directement à boire. Je sympathise avec des gens, j'enchaîne les verres sans trop réfléchir. L'habitude d'ingurgiter de l'alcool, la petite sensation enivrante qui arrive très vite, je me laisse porter par ces sensations sans réfléchir au fait qu'ici, je ne suis pas protégée par une bande de types pas commodes et très décourageants. Ici je suis seule, loin des regards de ceux qui doivent protéger leur marchandise. A vrai dire, ça me traverse pas vraiment l'esprit. Insouciante. Alcoolisée. Il y a ce mec qui m'aborde, il est chiant et je prends pourtant ça à la rigolade. Et même que si à un moment je suis allée danser un peu avec les autres, à cet instant, je sais parfaitement que si je dois me dégager de ce mur, je vais m'écrouler comme jamais. Les jambes de la girafe ne la tiennent plus. Trop longues, déséquilibrée. Et ce mec, il insiste vraiment. Et j'essaye de lui faire comprendre pas trop méchamment que je suis pas intéressée, et que j'aimerais bien qu'il me foute la paix. Il a une haleine à décoller du papier peint. Alors il comprend pas les sous entendus.

Je souris : « En un mot, ce que j'essaye de te dire depuis tout à l'heure, c'est : Dégage. »

Je souris moins quand il s'énerve soudainement. J'aurais pas dû dire ça. Il m'attrape par les poignets et commence à me hurler dessus. Je suis effarée. Il me fait mal et je suis coincée. Il est presque à me secouer comme un prunier. Et je peux pas me défendre. Parce que j'ai la tête qui tourne et que c'est sûr que je vais me vautrer. Ca faisait une éternité que je ne m'étais pas sentie si impuissante. Et j'aime pas ça. Et je me sens conne. Pourquoi j'ai dit ça ?

Je me crispe pour éviter de faire de moi ce qu'il veut. Je comprends même pas ce qu'il est en train de me dire. J'ai les yeux écarquillés et j'ose même pas bouger. J'ose même pas parler. Et ça me ramène à de vieux souvenirs que j'aimerais avoir oublié pour toujours. Je me revois dans la peau de cette gamine qui se laissait écraser par les autres. Qui se serait excusée si on lui avait craché à la gueule.

Et d'un coup, la situation semble se suspendre. Je reste figée. Une autre voix masculine s'était imposée par dessus la musique. Je suis avec lui. C'est qui ce mec ? Je le regarde bêtement, ne comprenant pas vraiment la manoeuvre dans un premier temps, les neurones bien trop imbibés pour pouvoir réfléchir correctement. Et puis ça fait son chemin dans ma tête.

« C'est elle qui m'a chauffé ! C'est qu'une allumeuse ! » s'agace l'autre qui m'a pourtant lâchée.

Et moi je l'ignore : « Bébéééé ! T'étais où ?! »

Et je me décolle du mur, et je me retrouve presque pendue au cou de ce jeune inconnu. Mon Dieu. Heureusement que le ridicule ne tue pas, j'te jure. Mais merde, je crois que jouer à la conne, c'est à peu près tout ce qu'il me reste à l'instant T.

« Sors moi de là, sinon j'te jure que je vais exploser, et le truc c'est que je sais même pas de quelle façon... » lui dis-je près de l'oreille, juste pour lui.

Et au vu du poids que je mets sur lui, il doit bien se douter que je peux pas faire grand chose par moi-même. Maintenant, c'est lui qui remplace le mur. C'est lui mon pilier.

NP : MRS YEYE & STARRSKY - Your Satisfaction • feat. @Fujiwara Ikkô
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MessageSujet: Re: (aoi) the party started   (aoi) the party started EmptyDim 31 Jan - 18:54

THE PARTY STARTED // ootd
janvier 2021

Ikkô, il ne sait pas tellement pourquoi ses pupilles se sont dirigées vers le bar, précisément à cet instant où l’homme semble trop insistant avec la jeune femme. Ou peut-être que, au fond de lui, il connait la raison. Cette raison similaire à celle qu’il a ressenti quand sa propre petite sœur a failli être abusée par des garçons plus âgés. C’est sûrement pour cela qu’il s’est plutôt précipité vers l’inconnue, s’interposant entre elle et l’homme d’affaires. Il ignore tout de ce qui a pu se dérouler entre eux, ce qu’elle a peut-être pu avancer, mais il n’a simplement pas le droit de l’attraper, de la forcer.
Alors ses lippes s’entrouvrent et il déclare d’un ton froid qu’elle est avec lui. D’autant plus qu’il s’aperçoit bien qu’elle est saoule, probablement autant que lui, mais le tien sûrement moins bien. L’homme le fusille du regard tandis qu’Ikkô croise les prunelles de la demoiselle, lui intimant secrètement de le suivre dans ce jeu. Il espère qu’elle va comprendre, qu’il n’a nullement besoin de le lui dire tout contre l’oreille. « Et tu te crois malin à me dire ça alors que t’as une bague au doigt ? Dégage. » Ikkô sent son poing se serrer le long de son corps, mais ça ne serait pas une bonne idée de déclencher une bagarre dans cet endroit.
Tandis que la brune s’accroche à son cou, Ikkô continue de fixer l’homme en face de lui, glissant un bras autour de la taille de la jeune femme davantage pour tenter de la soutenir que pour jouer au parfait petit ami. Quoiqu’il en soit, le blondinet a bien perçu le message : elle était en train de se faire ennuyer par ce type peu ragoûtant. Néanmoins, ce dernier a l’air assez agacé pour vouloir agir comme il ne le faudrait pas. Ikkô grogne et prend les devants, saisissant la cravate sur le ventre imposant pour approcher son visage du sien. « Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans bouge de là ? » Il le repousse en un sourire acéré avant de se retourner vers la demoiselle.
« Viens, on va sortir de là. Je pense que tu as besoin de prendre l’air. » Et il ne lui laisse pas vraiment le temps de répliquer qu’il l’entraîne à l’extérieur. Se faufilant à travers la foule, certains de ses camarades le sifflent, mais il ne réplique pas, presque énervé de les entendre jouer de la sorte alors qu’ils ignorent tout de la situation. Visiblement, elle n’est pas la seule à avoir besoin de respirer. Enfin, ils atterrissent à l’arrière de l’établissement et Ikkô ne relâche son étreinte qu’une fois qu’il est plus ou moins certain qu’elle ne va pas s’affaler la tête la première dans les flaques d’eau. « Je ne sais pas ce que tu lui as fait à ce gars, mais il avait l’air épris. »
Il lui adresse un rapide coup d’œil avant de fouiller ses poches à la recherche de son paquet de cigarettes et de son briquet. Ikkô ne fume que lors d’évènements, de soirées, pourtant, il a toujours un paquet dans ses affaires. Il en propose une à son interlocutrice avant de tirer une longue latte sur sa barrette de nicotine. « Je déteste les gros lourds comme lui. » Simple constat qui en dit pourtant long sur pas mal de choses.

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MessageSujet: Re: (aoi) the party started   (aoi) the party started EmptyMar 2 Fév - 15:54


The Party Started

Moi, j'ai sorti le jeu de la grosse cruche. Le genre de nana qui se jette sur son mec en l'appelant "Bébé". Ca me ressemble pas du tout mais je sais pas, j'ai pas eu de meilleure idée. Et puis je suis bourrée, on va pas commencer à m'en vouloir, pas vrai ? Je me colle à cet inconnu comme si nous avions déjà partagé des tas de choses ensemble, comme si tout ça était réel. Alors qu'il a peut-être déjà quelqu'un dans sa vie. Alors qu'il est peut-être vachement plus jeune que moi. Il a l'air jeune, je l'aperçois malgré les faibles lumières. Et pourtant, je me serre contre lui comme si ma vie en dépendait. Alors que c'est plutôt ma dignité qui en dépend. Je le sens me soutenir, et encore heureux ! J'ai pas envie de goûter au sol, là, tout de suite. J'ai juste envie de me casser, et ce gars est comme une issue de secours, je vais pas laisser ma chance m'échapper. Et ça aurait pu être facile. Sauf que l'autre abruti semble décidé à faire chier le monde. Il est pas content et il le fait savoir, à un moment où il ferait juste de fermer sa gueule et de lâcher l'affaire. Le décoloré a un geste un peu brutal. Il choppe l'autre par la cravate, ça me fait rire légèrement.

« Bébé, laisse le, c'est juste un crétin, tu sais que t'es le seul dans mon coeur et mon lit, pas vrai ? »

Je surjoue carrément. Et maintenant je crois que ça m'amuse. En espérant juste que mon sauveur comprenne que ce ne sont pas de vraies avances. Je suis sûre que oui. Il a pas l'air trop bizarre, lui. Il m'indique qu'on va sortir, je hoche la tête et je me laisse carrément aider parce que je suis pas trop en état de m'en sortir entière avec tout l'alcool que j'ai dans le sang. Je capte des sifflements, je fais bêtement coucou de la main aux garçons qui sont à leurs origines.

Et finalement, l'air frais.
De nouveau, je peux respirer.

Je passe du type à un mur pour me soutenir, je laisse même ma tête entrer en contact avec ce dernier. Il est froid, ça fait du bien. J'entends la voix du garçon me venir. Je ris. Un peu hystériquement je crois. J'ai autant envie de rire que de pleurer en vrai, c'est ça le pire. Et ça se sent dans le son qui sort de ma bouche, même si je ris, il y a ce désespoir en arrière, cette vibration dans mon rire qui n'a rien de joyeux.

« On fait pas toujours des choses pour mériter de se faire emmerder. » je finis alors par lui dire.

Je suis bien placée pour le savoir, pas vrai ? Je regarde le paquet de clopes, ça peut pas me faire de mal, ouais. J'en prends une, le remerciant, et je lui emprunte son feu par la même occasion pour l'allumer. Je tire dessus, longuement. Je l'entends me dire qu'il déteste ce genre de personne. Je souris légèrement.

« Merci de m'avoir aidée. »

C'est tellement rare qu'on m'aide. Jusqu'à il y a récemment au travail, je crois que j'ai jamais été défendue. J'ai toujours dû me démerder toute seule. Et ma solution : c'était de pas me défendre. Pendant longtemps, ça a été comme ça. Je sais simplement qu'on peut pas toujours compter sur les gens, et le fait que j'ai pu compter sur lui, ça mérite bien un merci.

« C'est quoi ton nom ? »

NP : FALLING IN REVERSE - Popular Monster • feat. @Fujiwara Ikkô
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MessageSujet: Re: (aoi) the party started   (aoi) the party started Empty

 
(aoi) the party started
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